Journal Intime est un projet de recherche qui a comme but celui d’observer les changements du plaisir sexuel féminin dans les derniers quatre-vingt ans, dans une installation audio et photos.
Dans le Deuxième Sexe publié en 1949, Simone de Beauvoir décrit le premier rapport sexuel pour la femme comme une expérience souvent violente.
Le sexe à cause de la religion, la morale, la culture patriarcal a été, surtout dans le passé, un sujet mystérieux, honteux, scandaleux. La libération sexuelle des années soixante a révolutionné les rapports amoureux dans l’époque moderne.
Comment s’est transformé la rencontre intime pour la femme dans le XXI siècle et surtout la première rencontre ?
Comment la relation de pouvoir entre hommes et femmes a évoluée dans les derniers quatre-vingt ans?
L’œuvre se compose d’un parcours simple et intime: Huit femmes d’âges, cultures, nationalités et langues différentes qui ont ouvert les pages de leur journal intime en partageant le souvenir de leur première fois.
Les témoignages sont collectés à travers des enregistrements vocaux installés dans l’architecture que les accueils dans une spécifique relation avec le lieu, en donnant vie à une cartographie de mémoires et signaux individuels, au même temps public et privé.
L’audio rend plus intime le rapport qui lie les personnes qui racontent et celles qui écoutent, le but de l’installation est celui de traiter l’intimité en tous ces aspects du contenu à la réalisation. Utiliser l’enregistrement vocal rappelle la transmission orale de l’histoire.
A différence de la plus part des documents dont la recherche historique se sert, la source orale est relationnelle et non pas unilatéral, la communication dans ce cas est un échange de regards, de questions et de réponses.
Comme l’historien Sandro Portelli le nous rappelle : « L’histoire orale est une art, encore plus que de l’écoute, de la relation : la relation entre les personnes interviewés et les personnes qui interviews (dialogue) ; la relation entre le présent d’où on parle et le passé dont on parle (mémoire) ; la relation entre public et privé, l’autobiographie et l’histoire ».
Depuis les souvenirs privés de ces huit femmes est donc possible ouvrir des fissures qui appartient à nous toutes et tous.
Projet Chiara Capitani
Son Ignazio Vellucci
Graphisme Anna Lavezzoli
Consulence Photographique
Annalisa D’Angelo
Consulence Traduction
Jennifer Keyrouz e
Marco Fallavollita
Tipographie MatteoCossidente
Attaché de presse BenedettaCappon
AVEC LE PARRANAGE DE LA MAIRIE DE PALERME Projet soutenu par CARROZZERIE N.O.T. ROME // TEATRO GARIBALDI PALERME // WORLD WILDE SOCIETY PARIS // INSTITUT FRANCAIS DE PALERME
Sponsors Leftover et Tenuta Morreale Agnello Vini Biologici